Vers mon premier triathlon

Quand Ironman et intuition vont ensemble

Je terminais mon texte d’il y a deux semaines en évoquant deux décisions importantes auxquelles je réfléchissais alors. Ça m’a pris quelques bonnes journées à hésiter, à remettre en question, à questionner, à nager dans la résistance, mais j’ai finalement réussi à me commettre.

J’ai annoncé hier sur ma page Instagram la première décision que j’ai prise (je reviendrai sur la deuxième éventuellement): je participerai à un Demi-Ironman (ou Ironman 70.3), la première course sportive d’envergure de ma vie. (J’ai couru le demi-marathon de Montréal deux fois et la liste des défis sportifs que je me suis fixés au cours de ma vie s’arrête là).

Il y a parfois de ces choses qu’on sait qu’on doit faire, qu’on sait au fond de nous qu’on va finir par faire, mais on a simplement besoin d’un peu de temps pour laisser aller les résistances qui les entourent avant de plonger. M’engager à participer à ce défi sportif en faisait partie.

J’ai décidé dans les dernières années que mon mental ne gagnerait plus sur mon intuition. Que c’est elle qui prendrait désormais les rênes de ma vie et que ma job la plus importante était d’avoir le courage de l’écouter. C’est donc un muscle que je travaille tous les jours.

L’idée de faire un Demi-Ironman est venue à moi comme une intuition, en juin dernier. Je n’aurais jamais pensé que Ironman et intuition puissent aller ensemble, mais c’est pourtant le cas ici.

Je sais que c’est une intuition quand ça arrive sans que ma tête l’ait cherché, et que ça éveille quelque chose de fort à l’intérieur. Quand mon mental questionne et tente de me dissuader, mais que l’idée ne me quitte plus, je sais que c’est la prochaine à faire pour mon évolution.

Même si j’y avais pensé pendant plusieurs semaines en juin dernier, je ne m’étais pas inscrite et j’avais un peu délaissé l’idée.

Ce qui est pour nous revient toujours.

Le triathlon est revenu me voir en rêve il y a environ trois semaines. Je sais que c’est une guidance de mon higher self et qu’elle est importante quand elle vient me visiter en rêve. J’écoute toujours les signes de mes rêves parce qu’ils sont devenus au cours des dernières années ma plus grande source d’intuition, un système de communication fiable que j’ai établi avec ma conscience à coup de codes, symboles et signes variés.

Le triathlon est donc réapparu dans un rêve il y a quelques semaines, et à partir de là, l’idée de m’inscrire m’a talonnée tous les jours jusqu’à ce que je me lance.

Ce qui est intrigant dans tout ça, c’est qu’au-delà du sport, de la santé et du dépassement de soi, j’ai reçu cette information selon laquelle le triathlon était une discipline unique et importante pour l’humain parce qu’elle combinait les quatre éléments; l’eau, l’air, la terre et le feu.

L’eau (la natation), l’air (le vélo), la terre (la course à pied). Je ne suis pas certaine si le quatrième élément du feu est représenté par la musculation ou par l’énergie qui est générée à l’intérieur du corps. Dans tous les cas, le triathlon travaillerait tous les éléments et c’est pour cette raison que c’est une discipline sportive importante pour l’humain en ce moment.

J’ai passé ma vie à être fascinée par l’alchimie, à chercher l’équilibre des éléments à l’intérieur de moi, si je peux en plus combler mon côté ésotérique en pratiquant un sport d’endurance, I’m in.

J’ai très peu nagé et je n’ai pas fait beaucoup de vélo encore, mais je peux confirmer que la course à pied est arrivée dans ma vie cette année dans une période où j’avais le plus grand besoin de m’ancrer. Elle m’a aidée à me grounder quand je n’avais pas de maison, elle a été un ancrage quand je n’en trouvais plus dans ma vie. Elle m’a aidée exactement au moment où j’en avais le plus besoin.

Au-delà des bénéfices physiques qu’on connaît, je n’ai aucun doute que le sport agit positivement à plein d’autres niveaux plus subtils et invisibles. C’est tout un monde inexploré qui me fascine. Voyons voir si les prochains mois m’apportent plus d’informations à ce sujet…

La personne que je serai dans huit mois quand j’aurai complété mon premier triathlon n’est pas la même personne qui écrit ces lignes aujourd’hui. J’entreprends les mois d’entraînement qui viennent comme un défi physique, mais aussi mental et spirituel. Aller puiser en moi une puissance que je n’ai jamais touchée. Me découvrir une force et une discipline que je ne pensais pas avoir. Dépasser mes limites un peu plus chaque jour.

Je ne sais pas ce qui m’attend, mais je plonge dans ce défi avec curiosité et excitation, et la naïveté du débutant. Je sais que la résistance reviendra, mais je sais aussi que je suis capable de beaucoup plus que je ne le pense. Dans tous les cas, je sais au moins que j’avance dans la bonne direction, celle de mon expansion et de mon évolution.

*Crédit image de couverture des éléments : Sophie Earl via Cosmos.so